Le cours de dessin de construction : cet enseignement se tenait sous forme d’atelier, en passant de planches à planches, ponctuées de quelques mises au point générales. Après quelques exercices destinés à stimuler la vision et la représentation de l’espace, les codes de représentations étaient abordés. Le mode de représentation à ce cours restait traditionnel, à la main, même si dans d’autres cours, le dessin sur ordinateur et la maîtrise d’AUTO CAD était étudié. Le maniement correct des instruments correspondait à l’une des difficultés. Le premier travail de dessin était de type architectural et concernait une maison individuelle. Ensuite, c’est essentiellement le dessin de béton armé qui était étudié par l’exemple, plans de coffrages et plans de ferraillages. Sachant que les plans de coffrages sont dessinés comme un moule vu du dessous, cela fait accéder à une certaine complexité entre plans d’architectes et plans de structures. Les exercices allaient d’une certaine simplicité vers plus de complexité graphique. Les plans de coffrages venaient alors, avec les armatures d’une poutre, puis d’une dalle avec répartition et dimensionnement des treillis soudés. Les contrôles avaient lieu sur planche lors d’une séance de fin de semestre.
L'urbanisme : l’initiation au droit de l’urbanisme (structure, utilisation du code, le permis de construire, les autorisations de travaux) avait lieu en amphithéâtre devant l’effectif complet. Les interventions sur l’urbanisme, histoire de la forme des villes avaient lieu en groupe de travaux dirigés, ce qui pouvait donner lieu à plus d’interactivité.
Les travaux de fin d’études projets d’architecture : deux projets de ce type, ont été développés : l’un concernait le projet d’une petite bibliothèque municipale implantée dans un bâtiment nouveau en contact avec une bâtisse existante datant du XIXe siècle ; l’autre correspondait au franchissement d’une voie autoroutière alliée à une petite structure de restauration.
La bibliothèque : après des recherches sur la programmation de type d’ouvrages et des visites d’équipements équivalents, les étudiants ont commencé à élaborer les espaces, en fonction des contraintes du terrain, du bâti existant, de l’orientation de la qualité de la lumière. Le mobilier nécessaire a été implanté afin de tester la viabilité du projet. Différentes zones ont été définies, l’accueil et le prêt, la partie pour les enfants et celle pour les adultes, la consultation des journaux, la consultation sur place des ouvrages, les flux. Finalement un joli projet a été élaboré, compte tenu des semaines écoulées et du profil des étudiants.
La passerelle : Ce sujet permettait des explorations structurelles assez audacieuses. Cependant ce n’est pas dans cette direction, qu’ils ont choisi de s’orienter. La solution d’une coque de béton armé a été choisie. Une fois cette option prise, la fonction restauration a été étudiée de manière approfondie avec la prise en compte des règlements sanitaires, et l’organisation spatiale de l’accueil. Ce projet moins subtil que le précédent démontrait, cependant, la capacité de conception de ces étudiants de premier cycle.
Le travail de fin d’étudesl’histoire technique d’une construction Ce projet correspondait aux études de cas que je développais à l’Institut d’Art de Paris I, mais avec des étudiants différents. Le sujet choisit correspondait à un projet phare de l’histoire technique du XIXe siècle : la tour Eiffel. Les étudiants ont donc exploré les aspects historiques de la construction et portés un regard technique sur les différents modes de calculs de la structure au vent. À l’occasion de la réalisation d’un dossier, ils ont synthétisé et transmis leurs résultats.
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